Doshi's blog

Le passé et moi

03/04/2023 — perso — ~5mn de lecture

J’ai une relation assez toxique avec le passé

J’allais dire “particulière” mais j’pense pas que ça soit le cas, j’pense vraiment pas être spécial

Le fait est que j’idéalise toujours grandement le passé, et que j’aimerais toujours y revenir, je m’imagine toujours plus heureux dans mon souvenir que je ne l’étais réellement, dans ma grande quête au bonheur dans la vie

Toutes les périodes de ma vie depuis le lycée sont sujettes à cette nostalgie :

Twitter (Lycée)

Tous les gens là, genre Audrey, Ubed, Morgan, Thibaut, Chris, Maxence, Manon… Oui ok, la commu à Yéyé ¹ était archi malsaine (et fuck Yéyé évidemment), et j’étais une grosse merde à l’époque, mais quelle époque de fou. Le nombre de fois où j’ai envie de recontacter ces gens mais que je le fais pas parce qu’on a trop divergé… J’en oublie certains qui m’ont moins marqués, et je suis frappé de la page blanche tellement cette époque a été riche et intense pour moi. Apres j’ai gardé (ou repris au pif) contact avec certain·es et des fois je déplore ne pas être plus là, pas oser qu’on se voit en vrai, j’ai TROP PEUR de cette socialisation, pour ça que je fais que fantasmer l’époque où la relation était là. Mais je chéris quand même ce semblant de lien gardé.

DUT

En vrai mes potes de DUT, je les considérais beaucoup comme des potes “de circonstance” vu qu’on faisait les mêmes études. On a jamais été très intimes, mais on se marrait bien, j’me rappelle les heures de Dofus au fond de l’amphi ou les pauses midi à jouer à Mortal Kombat chez un pote

Début à Lyon (L3)

Avoir son premier appart et une relation qui roule c’était trop bien (bon ça a pas duré longtemps la vie a 2, vous installez pas ensemble si vous êtes ensemble depuis 1 an et que vous avez 18 ans…), mais bah j’suis resté à Lyon, c’est là que j’ai vraiment découvert la “vie étudiante”, premières cuites, tomber dans la clope/weed. Et en vrai meme si je garde des bons souvenirs de cette époque, les choses ont trop changé donc je regrette pas trop mes fréquentations de l’époque (sauf mon ex)

Le M1

Mes fréquentations au sein du BDE ont un peu changé en master avec de nouveaux gens qui sont arrivés et la c’était incroyable. On prenait archi cher en cours parce que les masters sont trop mal faits, mais on se serrait de fou les coudes, on avait des délires de fou ², on avait des habitudes qui me faisaient plaisir. Bon ça c’est le premier semestre et ensuite ya eu le covid, qui était beaucoup moins marrant puisque c’est là que j’ai plongé en dépression et que j’ai fail mon master. Mais étrangement le confinement reste un souvenir que je chéris, on était confiné à 2 avec mon ex et si on oublie les cours ça se passait super bien.

Et maintenant ?

Et pour tous ces gens perdus de vue, je fais partie de ceux qui voudraient trop reprendre contact parce que je les aime trop, mais la relation est finie faudrait la redémarrer. Est-ce qu’on est toujours sur la même longueur d’onde ? Est-ce qu’on s’entendrait encore ? Est-ce que ça serait gérable ? Plein de questions que je me pose parce que je suis une BRêLE socialement une dinguerie, donc c’est bien rigolo de reprendre contact avec les gens, mais ça va s’essoufler bien vite sans un minimum de compétences en bavardage. Et reprendre contact c’est rigolo mais c’est souvent bien triste parce que rien à se dire, et que moi le but ça serait revenir à l’état où cette personne fait partie de ma vie, donc BEAUCOUP PLUS DE TRAVAIL (en réalité quasi impossible)

De la même manière c’est hyper handicapant, parce que je pense avec nostalgie à mes exs aussi, quand j’étais heureux avec elles. Donc vous vous doutez bien que si je veux avoir une relation saine dans le futur, va falloir régler ça, c’est fini de blesser des meufs parce que j’arrive pas à choisir entre elle et mon souvenir d’une relation passée.

Mais du coup je suis TELLEMENT reconnaissant d’avoir eu un Discord avec mes amis du lycée qu’on a jamais abandonné, sinon j’aurais perdu contact avec eux aussi. A la place, on est potes depuis presque 10 ans.

Voilà je sais pas trop ce que je voulais dire avec ce billet mais j’avais le coeur gros donc je voulais m’étaler un peu sur le sujet

Et ça veut ptet rien dire et et ça a ptet aucune valeur, mais je voudrais dédier ce billet à celle qui m’a plongé dans cette nostalgie aujourd’hui (et souvent), Élise, une amie décédée en 2018 à cause de sa dépression, avec qui je garde des souvenirs de fou qui, je l’espère, ne quitteront jamais ma mémoire. Je veux jamais l’oublier.